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Faune

De passage ou sédentaire, l’avifaune d’Hoedic est tout simplement étonnante. Avec plus d’espèces que d’hectares, l’île est un vrai paradis ornithologique.

Quelques oiseaux de pleine mer particulièrement rares fréquentent en hiver ses rivages. Parmi eux, le plongeon catmarin, dont le nom provient de son miaulement d’amour, est un véritable submersible qui nage à la façon d’un cormoran. lever soleil estPlongeons imbrins, guillemots de Troïl, pingouins torda et fous de Bassan croisent plus au large alors que sur la grève, une cohorte de limicoles s’affaire en tous sens. Gravelots, bécasseaux et tournepierres arpentent la grève chacun selon son style.

Les grands gravelots courent sur quelques mètres puis soudain s’arrêtent, happent une proie, puis s’envolent pour se reposer à faible distance. Les bécasseaux sanderling, en quête de petits mollusques, trottinent inlassablement au bord des vagues tandis que les tournepierres à collier, pour se nourrir de vers et de crustacés, retournent les cailloux d’un vif coup de bec.

Lors des migrations d’automne ou de printemps, des oiseaux égarés venant d’Afrique, d’Amérique du Nord ou de Sibérie se reposent un temps sur l’île avant de reprendre leur long périple. L’hirondelle des rivages y séjourne pour nicher dans les falaises sableuses de la côte. Aigrettes garzette et hérons cendrés habitent le marais en compagnie des canards colvert, tadornes de Belon, foulques macroule et grèbes castagneux. Les rousserolles effarvatte, adeptes de l’accro-roseau, animent la roselière de leur babil incessant.
Comme pour célébrer cette vie, les crapauds calamite se rassemblent en nombre d’avril à mai dans la mare d’une ancienne carrière pour former un ensemble vocal pour chants roulés qui, de nuit, peut s’entendre à près de 2 kilomètres.